SOIREE JUPITER DU 26 JUIN 2005
Le dîner se déroula
dans une atmosphère d'euphorie.
La tombée de la nuit, loin d'aiguiller les convives sur
la
voie de la mélancolie, les emplissait au contraire, ce
soir là
de liesse et d'agitation surtout après une bonne sardinade.
La nuit, n'était-ce pas l'apparition
des astres, c'est-à-dire
la possibilité d'utiliser la lunette, et l'ouverture du
plus
magique, du plus grandiose des horizons ?
Joël, n'y put tenir. Il bondit soudain de sa chaise :
<< La voilà la planète ! >> s'écria-t-il.
L'index tendu
il désignait Jupiter en direction du sud.
Nous étions au plateau de
fromages. Grégory et Angélique
abandonnèrent aussitôt sans plus de cérémonie
leur assiette
et se précipitèrent au fond du jardin près
de la lunette d'observation.
Josette, Richard et moi suivîmes
le mouvement, avec plus de
pondération sans doute, mais non moins d'impatience.
Joël pris une chaise , s'installa à l'oculaire, dirigea
l'instrument
vers Jupiter.
A tout seigneur tout honneur, dis-je. Il est bon que ce soit la
charmante
maîtresse de céans qui salut la première cette
planète gracieuse reine de
cette nuit. A toi l'honneur Angélique.
Je vois comme des bandes sur Jupiter
et aussi des petits points sur le côté
s'exclama-t-elle, eh oui ! dis-je, le disque de Jupiter est visiblement
strié
de zones lumineuses et de zones de ceintures sombres dans son
atmosphère
d'hydrogène et d'hélium.
En effet, les petits points que
tu vois sur le côté gauche et droit de la
planète sont les satellites de Jupiter.
Galileo Galilei découvrit les quatre satellites de Jupiter
en 1610. Il sont
nommés, en son honneur, les lunes galiléennes de
Jupiter.
Bien que Jupiter soit doté
de 16 lunes et que la plupart d'entre elles soient
trop petites et pas assez lumineuses pour êtres observées,
à moins
d'utiliser un télescope géant ou par une sonde spatiale.
A bientôt pour une autre nuit
d'observation.